Les fonds garantis ou protégés
Baptisés «fonds à formule», ils promettent une performance liée d'une façon ou d'une autre à la Bourse (par exemple à la hausse d'un indice boursier, d'une sélection d'actions, ou, nouvelle tendance, d'une sélection des meilleurs OPCVM actions du marché), à une échéance donnée, quelques années après la souscription. Avantage : la plupart de ces produits garantissent à l'échéance le capital investi. Ils permettent donc de profiter du potentiel des marchés boursiers – si l'on croit à leur essor ces prochaines années – sans risque en capital. Mais la performance est, elle, incertaine jusqu'au bout.
Se retirer avant l'heure d'un fonds à formule est en effet pénalisant. Le souscripteur ne profite plus de la garantie en capital. Compte tenu de la gestion particulière de ces fonds, la valeur liquidative des parts peut s'avérer décevante (même si la Bourse a progressé depuis la souscription). Et des droits de sortie dissuasifs sont en général prévus. Bref, il devient difficile de changer de stratégie, mais aussi de faire un retrait sur le contrat (certains assureurs ne permettent pas au client d'imputer ce retrait sur un support spécifique, mais le répartissent sur tous ses investissements). Des problèmes peuvent aussi se poser si le contrat est dénoué par décès.
Autre inconvénient : l'indexation sur les marchés boursiers et le gain maximal promis par le fonds sont en principe d'autant plus généreux que la durée du placement est longue.